Situés au 62 avenue Maunoury, les Haras de Blois furent construits entre 1878 et 1880 par l'architecte Jules de La Morandière et destinés à la reproduction et l’élevage des étalons de l’armée de l’État. Cet ensemble s’étendant sur deux hectares, fut inscrit au titre des Monuments Historiques en 1992, mais resta inoccupé à partir de 2006 suite à l’arrêt définitif de ses fonctions.Le projet de réhabilitation de l’écurie n°3 et de l’ancienne remise des voitures, en un centre de réhabilitation post-opératoire et un restaurant, s’inscrit dans un processus de transformation de ce site remarquable et de son adaptation aux besoins contemporains.Comment opérer cette transformation radicale tout en préservant l’aura et l’histoire de ce lieu ?
D’abord la technique : l’isolation par l’intérieur des sols, murs et toit vise à améliorer les prestations énergétiques de l’enveloppe et garantir le confort nécessaire aux futurs usagers. Une attention particulière est portée à la compatibilité des matériaux employés avec l’existant, afin de laisser « respirer » les murs et la charpente du toit.
Ensuite la distribution qui se veut simple et directe : depuis l’accueil des patients au centre du bâtiment au rez-de-chaussée, on accède au bassin thérapeutique par le filtre des vestiaires, aux salles de fitness, au restaurant et sa cuisine didactique dédiés aux patients, ainsi qu’aux salles médicales. Ici le projet compose avec le volume atypique caractérisé par la grande hauteur sous-plafond de presque 5m et les petites fenêtres surplombantes à 3 m de hauteur. Les escaliers réalisés dans le cadre d’une précédente intervention de restructuration, mènent aux anciens combles aménagés en de salles de consultation, réunion, fitness et service. Ici l’espace est dominé par les fermes de toit en bois, conservées et mises en valeur par l’enchainement de simples et doubles hauteurs.
Enfin la matière directement transposée du contexte : les habillages en bois, prolongement de la charpente, ou les revêtements muraux en enduit ton brique, rappel au singulier appareillage de la façade ou encore les sols minéraux aux tons calcaire, typiques de la région des châteaux.
La transformation de l’ancienne remise des voitures cherche elle aussi à établir un dialogue avec ce lieu : une mezzanine en structure métallique est créée afin de « casser » l’échelle de la pièce de plus de 8 mètres de hauteur et en même temps attirer le regard sur son magnifique plafond en bois. Le sol d’origine est conservé, les enduits préexistants sont reconstitués et l’éclairage calibré pour mettre en valeur le somptueux volume.
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Statut : Études en cours
Lieu : Blois
Date : 2022
Surface : 1 700 m² Sdp
Budget : 2.5 M€
Client : Privé
Prog. : Réhabilitation d’un immeuble inscrit au titre des Monuments Historiques et Centre de Soins de Suite et de Réadaptation et d’un restaurant.
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Cortilē Atelier d’Architecture en collaboration avec OV design (mandataire), Basic TCE (BET TCE) et Géneral Acoustics (acousticien)
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#RÉHABILITATION #SANTÉ
Situés au 62 avenue Maunoury, les Haras de Blois furent construits entre 1878 et 1880 par l'architecte Jules de La Morandière et destinés à la reproduction et l’élevage des étalons de l’armée de l’État. Cet ensemble s’étendant sur deux hectares, fut inscrit au titre des Monuments Historiques en 1992, mais resta inoccupé à partir de 2006 suite à l’arrêt définitif de ses fonctions.Le projet de réhabilitation de l’écurie n°3 et de l’ancienne remise des voitures, en un centre de réhabilitation post-opératoire et un restaurant, s’inscrit dans un processus de transformation de ce site remarquable et de son adaptation aux besoins contemporains.Comment opérer cette transformation radicale tout en préservant l’aura et l’histoire de ce lieu ?
D’abord la technique : l’isolation par l’intérieur des sols, murs et toit vise à améliorer les prestations énergétiques de l’enveloppe et garantir le confort nécessaire aux futurs usagers. Une attention particulière est portée à la compatibilité des matériaux employés avec l’existant, afin de laisser « respirer » les murs et la charpente du toit.
Ensuite la distribution qui se veut simple et directe : depuis l’accueil des patients au centre du bâtiment au rez-de-chaussée, on accède au bassin thérapeutique par le filtre des vestiaires, aux salles de fitness, au restaurant et sa cuisine didactique dédiés aux patients, ainsi qu’aux salles médicales. Ici le projet compose avec le volume atypique caractérisé par la grande hauteur sous-plafond de presque 5m et les petites fenêtres surplombantes à 3 m de hauteur. Les escaliers réalisés dans le cadre d’une précédente intervention de restructuration, mènent aux anciens combles aménagés en de salles de consultation, réunion, fitness et service. Ici l’espace est dominé par les fermes de toit en bois, conservées et mises en valeur par l’enchainement de simples et doubles hauteurs.
Enfin la matière directement transposée du contexte : les habillages en bois, prolongement de la charpente, ou les revêtements muraux en enduit ton brique, rappel au singulier appareillage de la façade ou encore les sols minéraux aux tons calcaire, typiques de la région des châteaux.
La transformation de l’ancienne remise des voitures cherche elle aussi à établir un dialogue avec ce lieu : une mezzanine en structure métallique est créée afin de « casser » l’échelle de la pièce de plus de 8 mètres de hauteur et en même temps attirer le regard sur son magnifique plafond en bois. Le sol d’origine est conservé, les enduits préexistants sont reconstitués et l’éclairage calibré pour mettre en valeur le somptueux volume.
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Statut : Études en cours
Lieu : Blois
Date : 2022
Surface : 1 700 m² Sdp
Budget : 2.5 M€
Client : Privé
Prog. : Réhabilitation d’un immeuble inscrit au titre des Monuments Historiques et Centre de Soins de Suite et de Réadaptation et d’un restaurant.
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Cortilē Atelier d’Architecture en collaboration avec OV design (mandataire), Basic TCE (BET TCE) et Géneral Acoustics (acousticien)
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#RÉHABILITATION #SANTÉ